Le dimanche 30 juin, à Paris
A l’issue de ce premier tour des élections législatives, le RN a qualifié suffisamment de candidats pour être en mesure de gagner ces élections.
Le danger que notre pays soit engagé dans une spirale de repli identitaire et de violence est donc réel et imminent. D’ailleurs, la violence raciste s’exprime déjà de façon alarmante ces derniers jours, souvent exercée par des individus se réclamant du RN ou en reprenant ses mots d’ordre.
Car ne nous y trompons pas, le RN, malgré la complaisance dont ce parti a fait l’objet ces dernières années et singulièrement ces derniers jours, reste un parti fondé sur la haine raciste et antisémite, la division entre les français et le refus d’une société démocratique.
Ce parti est certes minoritaire mais la division des voix démocratiques fait peser le risque que l’extrême droite remporte une majorité de circonscriptions.
SOS Racisme appelle les responsables des partis politiques à émettre des consignes nationales claires : en cas d’affrontement avec le RN, désistement au profit du candidat républicain le mieux placé.
Au-delà de cet appel à la responsabilité des forces démocratiques, SOS Racisme appelle solennellement les citoyennes et les citoyens attachés à l’état de droit, à la démocratie, aux valeurs républicaines d’égalité, de liberté et de fraternité à voter massivement pour les candidats opposés au RN.
Nous sommes bien conscients que nous serons nombreux à devoir voter pour des candidats avec lesquels nous avons des désaccords profonds. Mais nos mains ne doivent pas trembler au moment de glisser notre bulletin dans l’urne.
Lorsque les fondamentaux sont en jeu, il nous faut dépasser nos émotions pour l’essentiel. Pour que le débat et la confrontation démocratiques des d’idées puisse prospérer, il y a une condition : battre l’extrême droite dans une majorité de circonscriptions.
Restons maitres de nos destins, soyons la génération du renouveau du barrage Républicain.